En démocratie, on admet que la souveraineté, c’est-à-dire l’exercice du pouvoir, émane en premier lieu du peuple dans son ensemble. Ainsi, le principe édicté dans la Constitution française de 1958 est « gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple ».

Cette définition n’est en rien un cadre normatif, mais laisse libre cours à des interprétations et des pratiques aussi diverses qu’éloignées. Le mode de sélection des représentants du peuple (ex : élection, tirage au sort), ou le type de scrutin (majoritaire, proportionnel, uninominal),

l’équilibre entre l’exécutif et le législatif, l’exercice plus ou moins personnel du pouvoir, et bien sûr la place des citoyens (démocratie participative et contributive), produisent des variantes de l’exercice de la démocratie.